Avant même la 1re étape de Coupe du monde, prévue à Szeged du 10 au 12 mai, le bassin hongrois sera le théâtre des joutes attribuant les derniers quotas pour les JO de Paris les 8 et 9 mai. Pour l'équipe de France, qui n'en a obtenu que deux lors des Mondiaux d'août dernier, grâce à Adrien Bart et Loïc Léonard en canoë biplace, et à Manon Hostens et Vanina Paoletti en kayak biplace, l'enjeu s'annonce capital. Ce vendredi, à la base de loisirs de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), qui accueillera les Jeux cet été, avait donc lieu le « temps d'identification national », permettant de désigner les athlètes qui iront chercher les précieux sésames.
Femmes : Pauline Freslon (K1) ; Eugénie Dorange - Axelle Renard (C2).
Vice-champion olympique en 2016 en K1 200m, le vétéran Maxime Beaumont (41 ans) espère ainsi disputer ses 4es Jeux. Il a remporté assez largement ses courses, devançant chaque fois Guillaume Burger (35 ans), avec qui il sera donc associé pour pêcher le quota en K2. « Je suis content de mes courses, réagit Maxime Beaumont. Dès la première, j'ai réussi un super bon départ. Ça revient mais je finis avec une seconde d'avance sur Guillaume. Pareil sur le 2e, même si l'écart est plus réduit à l'arrivée. »
Malgré un gros vent de travers, qui allait être primordial dans les choix des droitières Eugénie Dorange et Axelle Renard pour composer le C2, le Nordiste a montré qu'il était en forme. « Avec Guillaume, on a déjà des kilomètres au compteur ensemble, et vu le peu de temps qu'il reste pour se préparer, on va pouvoir s'appuyer sur cette expérience », insiste Maxime Beaumont. Et si le staff fédéral a prévu deux stages de cinq jours, eux ont l'intention de rester tous les deux pour développer leur potentiel et dépoussiérer leurs automatismes. « Tout l'enjeu sera de réussir à reproduire dans le K2 ce que l'on produit aujourd'hui en monoplace », ajoute-t-il.